Lors d’une réunion à Vienne les membres de l’OPEP, ont choisit de garder la même politique de production de pétrole. Alors que le cours du baril lui diminue depuis quelques mois, il n’y a pas de baisse de quota prévue par les principaux pays producteurs de pétroles qui refusent d’être vu comme des régulateurs du cours du baril alors que d’autres pays augmentent leur production.
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lors de la réunion du 27 novembre, l’OPEP a décidé de maintenir inchangé son quota de production de pétrole. Nabil Al-Jourani /AP
30 millions de barils par jour c’est le quota fixé par l’OPEP. Le ministre Koweitien du pétrole a annoncé qu’il n’y aurait « pas de changement » dans la politique des pays exportateurs de pétrole. Un statu quo qualifié de « bonne décision » par le ministre saoudien du pétrole, Ali al-Nouaïmi. Les pays de l’OPEP estiment que le marché « se stabilisera de lui même ». Cette baisse du prix du pétrole n’est pas sans rappeler la chute du cours en 2008 : de 147 dollars à l’été à 35 dollars en décembre.
L’important dans cette décision était avant qu’elle soit unanime. Même si l’Iran et le Venezuela s’opposait à un statu quo, c’est l’unité du groupe qui a primée dans cette décision, peu être une des plus importante depuis 2008.
Quelles conséquences ?
Par cette décision, les membres des l’OPEP montrent qu’ils ne souhaitent plus avoir le poids de l’ajustement du prix du baril de pétrole alors que ces derniers ne représentent plus qu’un tiers de la production mondiale. La cause : la montée en puissance de la production américaine via l’exploitation de l’huile de schiste qui fournit environs 9 millions de barils par jour. Le ministre Saoudien a d’ailleurs fait par de son agacement vis à vis de cette concurrence naissante : « Pourquoi l’Arabie saoudite devrait réduire sa production ? Les Etats-Unis sont aussi un gros producteur maintenant. Devraient-ils couper ? ».
La réaction du marché ne s’est pas fait attendre : les prix du baril sont tombés dans la journée du 27 novembre sous 72 dollars pour le Brent et à 67 dollar le baril pour le West Texas Intermediate. Dans le même temps se sont les compagnies pétrolières qui ont enregistrés un net recul sur les places boursières européennes : Total – 4,05%, Technip -4,57%. L’OPEP ne pas veux être le régulateur mondial du prix baril, mais en prenant la décision ne pas modifier ses quotas, l’organisation met la pression sur les autres producteurs. En attendant le prix du baril baisse… jusqu’à quand ?
Antoine POCHOLLE
